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 « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]

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Vesper A. McHardy
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MessageSujet: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyVen 9 Nov - 13:58




« Fuck the Society »
Vesper A. McHardy & Lucy B. Cooper

Depuis mon arrivée à Ludex, je n'ai jamais réellement su faire la différence entre une simple école et celle-ci. Il paraît qu'on nous apprend à contrôler nos péchés pour notre survie. Cependant, moi, mon péché, je l'aime. J'en suis dépendante, et je ne pense pas qu'un jour j'arriverai à m'en séparer. J'ai encore plus de mal à m'imaginer que je « guérirai »... Pff, « guérir ». Comme si goûter aux plaisirs charnels était une maladie. Je suis dérangée, oui, mais pas sur ce point. Il y a un bon nombre de pervers qui courent les rues du monde entier mais non, il fallait que moi, la pauvre et innocente Vesper ait à subir ça. Pourquoi ils n'attrapent pas des pédophiles ou des violeurs ? Je n'ai rien fait de mal à par de l'inceste. Attendez, mal, est-ce vraiment le bon terme ? Nous étions consentant, Jared et moi, et nous ne sommes même pas lié par le sang qui plus est.
Je ne pense pas que j'aurais été capable de faire ça avec quelqu'un que j'ai côtoyé depuis ma naissance, ou du moins quelqu'un que j'ai réellement considéré comme un frère ou bien même une soeur. Jared n'était rien d'autre qu'un ami dans le fond, être demi-frère n'était qu'un vulgaire statut que la société nous a imposé dès que nos parents se sont mis ensemble.

Depuis peu, j'avais remarqué cette fille dans la classe. Un peu coincée sur les bords, reclus du reste de l'école, elle était nouvelle, tout fraîche. Une proie parfaite pour la prédatrice que je suis. Je ne pouvais pas définir dans quelle groupe elle appartenait, mais au choix, je dirais Bélphegor. Pas Asmodée. Surtout pas. Sinon elle serait déjà sous ma couette ou en train de tâter quelqu'un comme moi je le fais, même si j'avoue ne pas être un parfait exemple. Elle n'avait pas un grand intérêt physique, il faut dire que je ne m'y arrête pas. La seule et unique chose qui attire mon attention se situe sous la ceinture. Je ne m'attarde jamais sur le visage, les yeux, les lèvres, le nez, les joues, les oreilles, les cheveux et j'en passe. C'est peut-être aussi mon plus grand défaut. C'est peut-être ça que je dois guérir en fin de compte, et non pas mon addiction pour le sexe.
J'avais passé ma journée à la reluquer. Plate, en bas comme un haut, mais ça fera l'affaire. J'ai besoin de ma dose, j'ai besoin de ma dose, j'ai besoin de ma dose... Ca m'obnubile comme jamais. Voilà plus d'un an que je supporte devoir faire de l'abstinence pour le pus grand plaisir des profs mais décidément... Je n'y arrive pas. Un mois que je n'ai pas baisé, je crois. Le dernier ? Je ne me souviens même plus de son nom ni de son visage, mais c'était un bon coup. Un peu rapide, mais bon quand même. Et étant donné que ma dernière cible était un garçon, j'avais envie de m'attarder sur la chaire féminine, afin de diversifier mes expériences.

Il était en fin 18h. La fin des cours, la fin du calvaire. Je n'allais plus avoir à me retenir encore une heure de plus. Petite nouvelle, tu seras ma nouvelle chose. Mon nouveau sextoy. Oh tiens, il est passé où le mien d'ailleurs ? Bon tant pis, je le chercherai en temps voulu. Après tout, j'allais pouvoir laisser tomber ce vulgaire morceau de plastique pour du réel !
La nuit se répandait peu à peu sur le château et ses alentours. Je déteste et j'adore la période d'automne-hiver. Je n'aime pas ce temps gelé, je préfère la chaleur et suer de tout mon corps plutôt que de ne plus sentir le bout de mes orteils et devoir me cacher derrière des gros vêtements, chose qui m'empêche de m'exhiber, bien évidemment. Mais comme vous le savez, l'avantage est qu'il fait sombre assez tôt dans la journée et les regards des autres étudiants ne s'attardent pas sur vous.
A la sortie de la classe, j'avais saisi le bras de la nouvelle dont j'ignorais le nom et l'entraîna avec moi au bout du couloir, dans un coin obscur du manoir où l'on ne nous trouvera pas. Un fin sourire arquait mes lèvres tandis que j'en étais arrivée à l'appuyer contre le mur avec envie. En la regardant de plus près, c'est vrai qu'elle était un peu masculine avec ses cheveux courts en bataille et son absence de maquillage. Heureusement que la jupe était là pour m'indiquer son sexe.

« Ton nom ? Dis-je accompagné d'un petit rire enfantin, presque innocent. Je ne te veux pas de mal hein ! J'ai juste peur que tu t'enfuis... »
« S-Sara... Bégaya-t-elle timidement, le rouge lui montant au visage. Tu-tu me fais mal... »
« Oh... Pardon Sara ! Je suis tellement désolée je ne voulais pas ! »

Exagération, quand tu nous tiens.
De ce fait, pour ne pas paraître suspecte, je m'écartais d'un petit pas uniquement pour ne pas qu'elle en profite pour détaler comme un lapin. La convaincre risquait d'être difficile. Mais il fallait tenter le tout pour le tout. Mon sourire se perdit aussitôt alors que ma main vint se caler chaudement entre ses cuisses, cependant, son cri vint alerter les entourages et me repousse, les larmes aux yeux.

« Arrêtes !! »
« Qu'est-ce qu'il se passe ! »

Hurla alors une voix féminine au loin.
Brusquement je me retrouvais retenue par les bras et reculée de ma proie, celle-ci en profita également pour se mettre à l'abri quelques mètres plus loin. Cette fois, cette force, c'était une surveillante. Kallen. Ex élève type Satan. Et elle déteste les Asmodée, les succubes telles que moi. Elle m'a dans son collimateur depuis longtemps, je le sais rien qu'à sa façon de me parler.

« Encore reprise sur le fait McHardy ! Tu vas aller t'expliquer dans le bureau des pions, sale peste. Si je te revois encore faire des attouchements aux autres, je m'occuperai personnellement de toi ! »

Me postillonna-t-elle dessus.
Je soupirais et fronçais les sourcils, me laissant traîner dans les longs couloirs du rez-de-chaussée jusqu'au bureau des surveillants. Kallen mériterait une bonne leçon, croyez-moi. Comment peut-elle oser s'en prendre à moi ? Pff.
Elle me poussa avec sa brutalité masculine habituelle dans cette salle qui sentait la peinture fraîche. Elle était totalement vide. Alors c'était maintenant que j'allais avoir à confronter son regard de vipère ? Je serrais les poings, espérant que le jour de ma mort n'arrive pas si tôt.
Mais contre toute attente, elle saisit la poignée entre ses doigts et ouvrit la porte de la pièce, s'apprêtant à sortir de nouveau.

« J'ai appelé Lucy. C'est elle qui va s'occuper de ton cas. Entre traînées, vous devriez bien vous entendre. »
« D'accord mademoiselle vipère. ♥ »

Répondis-je avec ma provocation enfantine habituelle à son égard. Après une confrontation violente du regard, elle quitta les lieux.
J'attendais patiemment, assise sur cette chaise de bois en face du gros bureau de marbre comme attendant le jugement de la cour à la criminelle que je suis. Ce juge n'est autre que cette fameuse Lucy. J'ignore encore qui elle est, il y a pas mal de surveillants ici. Peut-être que nous nous sommes déjà croisées, ou peut-être pas. Qui sait.

« Qui es-tu... Lucy ? »

Murmurais-je faiblement, un sourire amusé finissant par orner mon visage, oubliant presque que j'allais être punie dans quelques minutes.

« Le péché porte sa punition. L'épreuve est dans la vertu. » ► TARDIF
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Dernière édition par Vesper A. McHardy le Dim 18 Nov - 16:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyVen 9 Nov - 15:38


« Fuck the society »




Qui es-tu ? Musique

Oui, nous avons tous des secrets nous concernant. Certains plus graves que d’autres. Il y a les petits secrets que nous cachons afin de paraître plus abordables aux yeux des autres. Il y a les secrets de famille, qui sont pour la plupart très bien entretenus et personne n’est capable de les découvrir. Et enfin il y a les secrets qui ne peuvent en aucun cas être dévoilés. Ceux-ci sont les plus dangereux, ils n’épargnent pas grand monde. Quiconque possède un secret de cette ampleur se doit de le cacher à jamais. Or voilà, toute ma vie a été cachée aux yeux des autres pour que personne ne sache qui je suis réellement. Cependant, un jour on a découvert le pot aux roses. Et cela fait quelques années maintenant que je suis ici, à Ludex, à cause de mon erreur. Peu de gens connaissent mon secret, le fait que j’ai violée ma petite sœur, le fait que je suis une femme assoiffée de sexe et que cela a causé ma perte. Et pourtant, alors que je devrais être morte à l’heure qu’il est, cette école m’a donné une seconde chance et grâce à une certaine personne, mon mentor, je suis capable de contrôler mon besoin, mon péché est toujours présent, mais il est sous mon emprise et non l’inverse.

Mais je dois tout de même satisfaire mon envie par moment sinon celle-ci deviendra plus forte que moi et je pourrais perdre le contrôle comme je l’ai fait plusieurs fois par le passé. C’est la raison pour laquelle je manipule certaines élèves afin qu’elle m’offre leur corps. Et je m’arrange tout le temps pour qu’elle ne divulgue rien. Tout cela, c’est grâce à mon expérience et à l’enseignement que l’on m’a donné. Quand mon besoin se manifeste, je traque une proie, cela me permet de rester concentrer et de garder mon masque pour que personne ne s'aperçoive de ma vraie nature. Je sais ce que vous vous dites, c’est vraiment une méthode très peu orthodoxe, mais c’est la seule qui fonctionne. Et bien entendu ce modus operandi me permet d’oublier la présence de mon besoin, celui-ci prend la forme d’une espèce de chasse si je puis dire. Et maintenant je suis capable d’entretenir le mystère sur moi. C’est pourquoi je sais pertinemment qu’un nombre très restreint de personnes ont connaissance du fait que j’ai abusée de ma frangine, heureusement d’ailleurs, sinon je pense que je serais dans de beaux draps.

Bien sûr, beaucoup de gens ont connaissance de mon péché, mais rares sont ceux qui ont pu imaginer où cela m’a amené, tant mieux. Bref, une nouvelle journée qui commence, me voilà de nouveau en train de faire mon repérage. J’ai envie de sexe. Il faut que je trouve une nouvelle proie. Mais pour le moment je ne passe pas aux choses sérieuses, je suis uniquement en repérage. Je pourrais jouer la facilité et fouiller dans les dossiers pour trouver des Asmodées, mais cela est beaucoup trop facile et malheureusement, je dois éviter à tout prix d’être en contact avec des personnes du même péché que moi, je risque d’avoir quelques petits soucis sinon. C’est pourquoi je tente de trouver de nouvelles cibles, tout en faisant attention à ce que je fais. Il faut éviter par exemple d’user de mes charmes sur une demoiselle qui n’est pas intéressée par les femmes, cela pourrait me coûter cher. Et pour savoir cela, il y a une méthode très simple, s’habiller de manière sexy et porter attentions aux regards que l’on pose sur moi. La plupart du temps c’est malheureusement beaucoup de jeunes hommes qui me regardent, mais parfois il arrive que quelques filles fassent de même et cela, j’arrive à le repérer facilement.

Mais aujourd’hui, après ma ronde matinale, je dois malheureusement rester au bureau jusqu’à la fin de la journée, on m’a affecté ici aujourd’hui pour je ne sais quelle raison. Je suis donc là, assise sur une chaise, à attendre que le temps passe, ou bien que quelque chose arrive, mais quoi, ça... je ne sais pas. Sentant que je commençais à m’ennuyer sévèrement, je quittais les lieux pendant quelques instants pour prendre un café. C’est alors que j’entendis un boucan insoutenable émanant de la pièce à côté du bureau. Curieuse, je me suis soudainement mise à prêter une oreille attentive. Et c’est alors que j’entendis la voix stridente d’une demoiselle que je ne connaissais que trop bien. Tiens, mais c’est ma chère Kallen. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas entendue crier. Vu le ton qu’avait emprunté sa voix, elle venait sans doute de choper une élève en flagrant délit. Et si je devais parier, je suis quasiment certaine qu’elle a mis la main sur une Asmodée. Bon sang, mais elle ne peut pas se taire ?! Je déteste l’entendre crier, surtout en fin de journée alors que je m’apprête à partir après un petit café. Tais-toi Kallen !

C’est alors que la jeune femme entra dans la pièce ou je me tenais, elle n’osa pas me regarder, elle préféra plutôt me dire d’une voix agressive et hautaine :

« Hey la trainée ! T’as du boulot, encore une qui suit ton exemple. Allez, va bosser ! »
« Ta délicatesse te perdra la cancre. Encore jalouse de ne pas être capable de faire mieux que moi ? Va te reposer toi, tu dépenses trop d’énergie pour crier, cela doit être fatigant à force. »

Dis-je avec une pointe de sarcasme. Je laissais alors la jeune femme sans voix mon café à la main, me dirigeant ainsi vers le bureau. J’étais comme qui dirait intriguée, « encore une qui suit mon exemple ? » Qu’est-ce que cela veut dire ? Je verrais bien. Je ne laissais le doute planer que quelques instants et j’entrais dans la pièce ou se tenait la rebelle avec une attitude surexcitée, qu’est-ce que Kallen m’a réservée ? Et si cela était une nouvelle proie ? Oh, j’ai hâte. Une fois dans la pièce, je posais mon regard sur la demoiselle qui était assise sur la chaise, une demoiselle qui était très mignonne qui plus est. Mon regard se détacha d’elle pour aller se poser sur le bureau. Je pris le temps de faire le tour avant de m’assoir sur la chaise pour être ainsi face à la jeune fille.

Je pris alors une petite inspiration avant de dire d’une voix à la fois douce et sévère :

« Bien... Tu vas me donner ton nom et me dire pourquoi tu es ici. Après cela j’aviserais. Oh, j’en oublierais presque les bonnes manières, je me présente, Lucy. Alors mademoiselle, je t’écoute. »



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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyVen 9 Nov - 16:42




« Fuck the Society »
Vesper A. McHardy & Lucy B. Cooper

L'attente me parut si longue. Je déteste attendre. Je ne suis pas patiente. Pourtant, les surveillants sont assez rapides d'habitude. Ou alors je suis justement trop impatiente de rencontrer cette fameuse femme répondant au nom de Lucy.
Lucy, Lucy, Lucy... Elle obnubilait désormais toutes mes pensées, toute mon attention. J'en oubliais presque la raison de ma présence en cette pièce. Je voulais rencontrer Lucy. Est-ce que Lucy est belle ? Est-ce qu'elle est gentille ? Est-ce que Lucy est comme moi ? Est-ce que Lucy est mon second moi ? Mon âme soeur ? Ou alors est-ce que Lucy ne sera qu'un vulgaire cloporte qui mérite de se faire écraser par mon talon ? Peut-être même que Lucy ne sera qu'un coup de vent, ni plus ni moins. Mais ce dont je suis certaine, c'est que Lucy attise ma curiosité. Je suis curieuse de nature de toute manière, j'ai envie de tout savoir. Peut-être que j'aurais aussi pu faire partir du groupe Léviathan. Mes jambes se mettaient à faire alors des petits bonds, mes chaussures claquant discrètement contre le parquet de façon monotone. Ce désir de découvrir qui se cache derrière ce nom me prenait même physiquement. Je ne tenais plus en place, m'obligeant à serre la jupe de mon uniforme entre mes doigts agiles. Je n'en pouvais plus, il fallait que ça cesse ! Pourquoi les secondes semblaient être des heures à cet instant même ?

Puis soudain, la porte s'ouvrir et sortit de l'ombre une jeune femme magnifique. Je ne m'y attendais pas, ce fut une grande surprise. Finalement, Kallen venait de m'offrir un bien beau cadeau. Je ne pus d'ailleurs pas m'empêcher d'arracher un sourire enjoué à la vue de son corps attrayant et de ses longs cheveux rosés. Il était rare que les femmes me fassent tant d'effets, je dois avouer que voir Lucy me rendait toute chose et sentait le rouge me monter au visage. Je ne la quitta pas des yeux, ces derniers agissants comme des aimants jusqu'à ce qu'elle atteigne la chaise en face de moi. Dire qu'il y avait ce foutu bureau qui me séparait de ma tendre demoiselle. Ma tendre proie à la chaire encore fraîche...
Le silence cessa soudainement.

« Bien... Tu vas me donner ton nom et me dire pourquoi tu es ici. Après cela j’aviserais. Oh, j’en oublierais presque les bonnes manières, je me présente, Lucy. Alors mademoiselle, je t’écoute. »

Dit-elle de façon douce mais à la fois stricte pour convenir à son rôle de surveillante, ce dernier lui donnant un côté alléchant. J'essayais tant bien que mal de reprendre mes esprits et d'être des plus sérieuses possible, ou du moins retrouver ma couverture habituelle alors que mon instinct animal l'emportait haut la main. Mais je ne devais pas flancher là. Je me perdrais à un jeu dangereux si je me lançais le défi de la charmer. Qui sait ce qu'il m'arriverait si jamais je fais des avances à une Sentinelles.
Il fallait miser sur la comédie exagérée et pathétique. Je n'ai pas d'autres solutions. Mon sourire me quitta pour une mine plus abattue, attrister, comme un vulgaire toutou qui était conscient de sa bêtise.

« Vesper McHardy de la classe Thunder... »

Balbutiais-je.
Bon, le nom avec la classe en petit supplément n'était pas une étape difficile. Je devais alors passer aux aveux. Mais devais-je vraiment être sincère ? Un petit mensonge ou deux ne seraient pas de refus... Seules Kallen et la nouvelle sont au courant des évènements, personne d'autre. Qui plus est, vu comment l'autre vipère a insulté la belle Lucy, je doute fort que les deux jeunes femmes sont en paix. Je peux peut-être tirer sur ces cordes là, qui sait.. Pas question qu'elle ait un aperçu de ma réelle addiction, du moins, pas maintenant, chaque choses en son temps.

Je me mis alors à fondre en larme pathétiquement. Serrant les dents et reniflant, essayant d'articuler une phrase correcte... En vain. Du moins, c'est ce que je laissais croire. Je suis bonne actrice après tout. Je me demande si je pourrais signer avec Hollywood un jour.

« Pour tout avouer... Je ne sais même pas ce que je fais ici. Depuis mon arrivée ici Kallen m'a dans son collimateur et m'accuse de tout est rien. Je n'ai rien fait, je vous le jure ! J'étais juste en train de me rendre à mon dortoir lorsqu'elle m'a attrapé par le bras en lançant des fausses accusations... Je.. Je n'ai rien fait de mal... ! »

Mes yeux rouges à présent remontaient en direction de la Sentinelle. Que dire de plus ? J'espère au moins avoir gagné sa confiance. Ou du moins qu'elle me croit l'espace d'un instant, n'importe quoi du moment qu'elle ne découvre pas la vérité. Pas tout maintenant.
Je me leva de la chaise brusquement, serrant les dents avant de me pencher vers elle pour aller saisir sa douce main entre les miennes avec le regard le plus sincère du monde. Ou pas d'ailleurs. Je serrais ses doigts avec fermeté et tremblements par dizaine, appuyant mon bas-ventre contre le bord du bureau pour ne pas perdre l'équilibre. Je continuais de jouer mon jeu habituel : être ce que tu je ne suis pas. C'est à dire une pauvre gamine sensible et enjouée.

« Dîtes-lui d'arrêter... Murmurais-je en retenant de chaudes larmes. S'il-vous-plaît... »

Ma tête s'abaissait une énième fois avant de laisser mes jambes flancher et mes fesses se poser lourdement sur la chaise dans un bruit sourd et accablé, le tout accompagné d'un sourire de presque-désespoir. Avoir à lâché sa main fut une lourde épreuve, je la tenais... J'étais si près. Mon échine était parcourue de longs frissons, je sentais que j'allais céder à la tentation dans les instants à venir.
Lucy, toi aussi tu sais.. Tu tomberas dans mes filets.

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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyVen 9 Nov - 21:08


« Fuck the society »




Serais-tu comme moi, Vesper ? MUSIC

La demoiselle était en face de moi à présent et tandis que je lui avais demandé son nom, j’en avais également profité pour l’inspecter sous toutes les coutures. J’étais plutôt charmée par ce que je voyais. Ses cheveux avaient une teinte turquoise plutôt agréable à regarder, de même que ses mirettes qui étaient la parfaite copie de sa chevelure. J’aime bien ce genre de couleur de cheveux, même si pour rien au monde je ne troquerai celle-ci contre la mienne, je suis bien trop attachée à mon rose pour y faire quelconque modification. Cette demoiselle était séduisante, je ne pouvais dire le contraire. Finalement Kallen n’est pas si inutile que ça en fin de compte, elle me ramène une nouvelle proie. Et je ne sais pas pourquoi, mais je suis sûr que je pourrais m’offrir cette jeune fille plus facilement que les autres. Ne me demandez pas pourquoi, c’est une intuition. Bien, maintenant que j’ai suffisamment détaillé la jeune demoiselle, il ne me manque plus que son nom, à partir de là je pourrais mener une petite enquête sur elle grâce à la base de données de Ludex qui contient vraiment des choses très intéressantes. Même si je suis l’une des rares personnes à avoir un accès presque total. J’ai dit presque oui, faut pas en demander trop non plus.

Le sourire quitta alors mon interlocutrice et celle-ci dévoila enfin son nom. Vesper McHardy, de la classe Thunder. Juste le nombre d’informations dont j’avais besoin, merci ma petite. En revanche, la façon dont elle m’a dit cela, je ferais mieux de lui dire qu’en tant que comédienne elle a surement du talent, mais avec moi ça passe rarement, je sais reconnaitre une personne qui joue la comédie, depuis le début tu arbores un sourire confiant jeune fille, si tu étais vraiment sincère tu n’aurais jamais eu ce sourire depuis tout le temps que je t’observe. J’eu un petit rictus amusé et je ne fis pas le moindre commentaire, je faisais comme-ci la demoiselle avait réussit à m’avoir, comme ça au moins tout le monde ici jouera la comédie. Tandis donc que Vesper jouait le petit toutou apeuré, j’entrais son nom dans la base de données. Et voilà que les informations sur elle me tombent sous le nez, quel outil pratique. Une asmodée, mon intuition avait vu juste une nouvelle fois. Bon, parcourons un peu plus. Une seconde ? Est-ce possible ? Mais avant même que je puisse lire le passage qui m’intriguait le plus, j’entendis des sanglots émanant de la demoiselle.

Celle-ci venait de fondre en larmes, enfin en tout cas elle le faisait plutôt bien. Elle me raconta alors que tout cela était une machination, que Kallen avait décidé de l’accuser avec de faux prétextes et qu’elle ne savait même pas pourquoi elle se tenait ici en face de moi. Elle alla même jusqu’à se lever de sa chaise pour aller saisir ma main tenant celle-ci avec fermeté, même si sa prise tremblait un petit peu je dois le dire. Elle joue vraiment la comédie ou quoi ? J’ai de plus en plus de mal à le croire. Mh, à moins qu’elle ne surjoue un petit peu pour que je morde plus facilement à l'hameçon. Elle me demanda alors d’arrêter Kallen et ajouta même une formule de politesse. Elle reposa alors ses fesses sur sa chaise et me laissa dans ma réflexion. Je fis mime de n’avoir vu que du feu à sa comédie en fuyant un peu son regard. Mais la véritable raison à cela venait du fait qu’il fallait que je situe mon attention sur l’écran, car celui-ci était en train de me dévoiler quelque chose de véritablement très intrigant.

Bon sang, je n’y crois pas mes yeux ! Elle est... comme moi ? Je posais alors un regard d’autant plus intrigué sur la demoiselle avant de me lever de ma chaise et de fermer toutes les portes du bureau à clé. Il faut absolument que j’aie une petite discussion en tête à tête avec cette demoiselle. Je retournais donc vers le bureau et m’y installa avant de poser mes mains sur celui-ci. Je fixai alors Vesper avec un regard qui en disait long, un regard qui exprimait tous mes doutes. Était-ce vraiment possible ? Cette fille, était-elle réellement comme moi ? Il fallait que j’en aie le cœur net, il y a tout de même une possibilité pour que son dossier soit erroné. Cela dit, la phrase de Kallen prendrait tout son sens, elle aussi a accès aux informations sur les élèves. Ainsi, voilà pourquoi elle l’a dans le collimateur et voilà pourquoi elle m’a dit qu’elle suivait mon exemple. Il faut vraiment que je m’assure de la vérité des dires du dossier, je n’ai donc pas d’autres choix que d’avoir une petite discussion avec mon interlocutrice. C’est pourquoi je pris une nouvelle fois une voix douce et sévère pour lui dire ceci :

« Vesper Abigail McHardy. Victime du péché de la luxure comme ton dossier l’indique. Cependant, ton dossier indique aussi autre chose, notamment l’une des raisons de ta venue ici. Tu sais quoi, on va faire un marché, je vais fermer les yeux sur ce que tu as fait et en échange, je veux que tu me dises, si oui ou non tu as eu des relations sexuelles avec ton demi-frère. »

Oui, ça je dois absolument le savoir. Parce qu’il y a une chance que ce soit vrai, une chance pour moi d’enfin croiser une personne qui peut comprendre ce que je ressens, une personne qui est peut-être en train de vivre la même chose que moi a une époque. Je dois le savoir, dis-le-moi Vesper. Je pris alors une nouvelle fois la parole :

« Et je rajoute même une petite condition en plus, tu peux en échange me demander ce que tu veux. Je t’écoute ! »

Je veux la vérité et rien que la vérité Vesper...




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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyDim 11 Nov - 14:00




« Fuck the Society »
Vesper A. McHardy & Lucy B. Cooper

Il y avait un temps pour tout. L'un pour mentir et l'autre pour avouer. Je ne savais pas vraiment quoi choisir. J'avais ce... Ce quelque chose indéfinissable qui me disait que je n'avais pas à craindre Lucy, mais si comme le disait Kallen nous étions semblables, j'avais toutes les raisons du monde de me faire méfiante. Pourquoi devrais-je me confier à celle qui apparemment pourrait être mon double, mon âme soeur ? Je ne suis pas quelqu'un de confiance en ce qui me concerne, et bien que j'ai tendance à m'attacher au premier venu, je ne suis pas là pour dévoiler mes secrets les plus intimes, d'un parce que ça n'a aucune importance et de deux, la vérité fait fuir. Telle est la dure loi de la vie.
Puis alors, la belle aux cheveux roses plongea son regard perçant en moi. Je ne compris pas tout de suite ce que celui-ci signifiait. Avais-je dit quelque chose de mal ? Depuis que je suis là, elle n'a pas quitté les yeux un long instant de son ordinateur pour me regarder en face, et je dois avouer que maintenant que j'ai à l'affronter dans le blanc des yeux, je ne sais pas trop quoi faire, comment réagir. Devrais-je posé le fameux « quoi ? » pour lui arracher les mots de la bouche ou faire comme si de rien n'était pour m'éviter un quelconque problème ? Mais contre toute attente, elle se leva, sans un mot. La jeune femme semblait précipiter, comme si elle venait de faire la découverte du siècle. Je ne saurais dire si l'atmosphère qui s'émanait d'elle était plutôt intrigante ou à craindre. La surveillante s'empressa alors de fermer la porte de la salle à double-tour ainsi que celle du fond, celle qui n'est pourtant jamais accessible que par les membres du personnel. Je dois avouer que mon coeur battait. Très fort même. Je ne comprenais absolument pas dans quelle situation je venais de m'enfouir. Avait-elle compris mon petit jeu ? Ca allait chauffer pour mes fesses en tout cas, et pas dans le bon sens du terme malheureusement...

Elle posa ses mains lourdement sur le bureau, me regardant avec la même intensité que tout à l'heure. Je ne pouvais pas me défiler de ses yeux bleutés sans avoir peur des représailles, alors je me forçais à lutter et faire comme si de rien n'était, comme si je ne comprenais rien - ce qui est en partie vrai.

« Vesper Abigail McHardy. Victime du péché de la luxure comme ton dossier l’indique. Cependant, ton dossier indique aussi autre chose, notamment l’une des raisons de ta venue ici. Tu sais quoi, on va faire un marché, je vais fermer les yeux sur ce que tu as fait et en échange, je veux que tu me dises, si oui ou non tu as eu des relations sexuelles avec ton demi-frère. »

Lucy brisa subitement le silence par quelque chose qui me transperça d'abord les tympans, puis le coeur. Alors elle aussi avait accès au dossier sur les élèves. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ce qui avait provoqué son étonnement lorsqu'elle trifouillait sur son ordinateur. Son marché ne m'inspirait rien de bon. Pourrais-je réellement avoir la certitude qu'elle ne dirait rien sur les évènements qui ont précédés ma venue dans ce bureau ? Mais surtout, pourrait-elle garder ce lourd secret qui me hante ? Pourtant, je n'ai jamais eu honte d'avoir couché avec Jared. C'était un garçon, pas mon frère, juste un garçon. Nous n'avons aucun lien de sang et nous sommes consentant mais encore une fois, il suffit qu'un mot tel que « frère » chamboule tout.
Je me taisais, je n'avais aucune envie de lui en parler, pas à elle, pas maintenant. Pourquoi ne pouvions pas nous amuser toutes les deux au lieu d'avoir à passé par là ? J'avais beau me retourner la question dans tous les sens, je ne comprenais décidément pas pourquoi ma situation l'intéressait tant. Il y a un tas d'autres Asmodée qui ont sans doute fait des actes plus choquants que moi. J'arquais un sourcil, faisant comme si je ne comprenais pas, mon regard restant tant bien que mal neutre alors qu'au fond de moi, je dois l'avouer, je paniquais.

« Et je rajoute même une petite condition en plus, tu peux en échange me demander ce que tu veux. Je t’écoute ! »

Sa dernière phrase me fit arrêter de me poser des tonnes de questions inutiles. Cette proposition alléchante me fit sourire discrètement, j'allais peut-être pouvoir reprendre le dessus sur la situation. Je croisais les bras ainsi que mes jambes, m'installant correctement contre le dossier de cette chaise de bois pourtant dure et désagréable. Je laissais un certain silence accompagné mes gestes. J'avais besoin de réfléchir à comment j'allais tourner mes mots pour qu'ils ne passent pas trop déplacés. Je pris alors mon courage à deux mains, fixant Lucy dans les yeux, toujours avec ce léger sourire aux coins de la bouche :

« Est-ce si choquant ? Oui, j'ai couché avec mon demi-frère. Enfin, non, baisé. Ce n'était pas de l'amour, juste des coups en l'air. Et alors ? Nous ne sommes pas réellement liés, nous sommes juste... Comme deux individus. »

Mon ton se fit plus mesquin, presque manipulateur. Je voulais bien que Lucy sente que je n'avais pas peur, que je voulais avoir le dessus. Elle allait faire face à cette Vesper que je cache tant. Cette Vesper sérieuse et taquine, pas la Vesper surexcitée et enfantine. Je sentais que je ne devais pas me cacher derrière mon masque, pas cette fois, pas avec elle, elle le ferait tomber bien trop vite.
Bien, maintenant, il est temps de passer aux choses un peu plus sérieuses.

Je me relevais aussitôt, calmement, lentement, sensuellement. Je m'asseyais sur le bureau, posant d'abord mes fesses sur ce dernier pour ensuite me laisser glisser jusqu'en face de la surveillante, veillant à ne pas faire tomber ce qui encombrait la table. Je retirais aussitôt le ruban autour de mon cou qui retenait le col de l'uniforme, ouvrant ensuite jusqu'au niveau de mon nombril la veste et le chemisier recouvrant ma peau blanchâtre, lançant des regards presque provocateurs à la Sentinelle. Je repris ensuite, d'une voix plus enjouée et murmurée à la fois :

« Et en échange... Je pense que vous avez très bien compris ce à quoi je m'attends... ♥. »

Lucy n'avait plus le choix. C'était trop tard.


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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyDim 11 Nov - 15:00


« Fuck the society »




Ma chère Vesper, je peux t'offrir bien plus qu'une nuit en ma compagnie... MUSIC

Je sais que cela ne va pas lui faire plaisir, mais, il faut bien que je glisse un petit mensonge pour que la demoiselle ici présente se sente en confiance, ainsi elle pourra me dévoiler son secret plus facilement. Je lui donne l’opportunité, une fausse occasion de reprendre le contrôle de la situation. Est-ce qu’elle fera comme tout à l’heure et jouera la comédie ? Ou bien est-ce qu’elle se jettera-t-elle sur le petit os que je viens de lui lancer, comme un gentil petit toutou ? Rien n’est moins sûr. Mais même si elle a beau être une jeune fille très maligne aux premiers abords, je suis au regret de vous dire qu’il lui manque quelque chose d’essentiel, de l’expérience. Je suis navrée de te dire, ma petite Vesper, que je suis une femme véritablement manipulatrice et que tant que je ne suis pas arrivée à mes fins, je suis capable de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce soit le cas, même mentir à une demoiselle qui a peut-être vécu la même chose que moi. Mais ça, je dois en avoir le cœur net, sinon, je risque de commettre une bourde. Alors je n’attends plus qu’une seule chose petite, la vérité.

C’est alors que celle-ci me fixa dans le blanc des yeux et afficha un sourire décontracté, exactement le même que tout à l’heure, parfait, elle vient de tomber dans le panneau. Elle décida alors de m’avouer le fait qu’elle avait en effet couchée avec son demi-frère, mais qu’elle ne voyait pas cela d’un mauvais œil, car ils n’étaient pas réellement liés. Sur ce point-là elle n’avait pas tort. Bien, j’ai enfin la vérité entre mes mains, le dossier n’était donc pas erroné et la phrase de Kallen prenait bien tout son sens. Ça alors, je ne rêve pas ? J’ai bien là en face de moi une demoiselle qui a commis les mêmes actes que moi. Celle-ci s’est retrouvée à Ludex pour le même motif que moi et semble être sous l’emprise du même mal que moi. Non pas que je pense que la Luxure soit un mal, mais celle-ci doit être absolument contrôlée. Or, ce n’est pas le cas pour la demoiselle ici présente, celle-ci est sous l’emprise de son péché et non l’inverse comme c’est le cas avec moi. Elle est donc réellement... comme moi. En fin de compte je n’ai même pas besoin de savoir ce qu’elle a fait pour s’être retrouvée, je le sais déjà au fond de moi.

C’est alors que Vesper fit quelque chose de plutôt inattendu je dois dire. En effet, celle-ci décida de se lever et de prendre place sur le bureau, en s’y installant confortablement. Elle ôta alors le ruban du col de son uniforme avant de l’ouvrir, pour qu’elle puisse dévoiler son sous-vêtement et une partie de son corps. Mon regard se fit alors plus taquin. Je savais maintenant quelle était la condition que la demoiselle voulait mettre en place. Elle voulait donc que je m’offre à elle. Oui ma chère, j’ai effectivement compris ce que tu veux en échange de tes aveux. Mais je suis au regret de te dire que je ne peux pas faire comme bon te semble. Le chemin que tu arpentes est véritablement très dangereux. Si tu continues sur cette voie-là mademoiselle, tu risques de le regretter, amèrement. Il va donc falloir que je lui remette les idées en place. J’ai l’impression de me voir à travers elle et de ce fait, je sais exactement comment faire pour qu’elle suive la même voie que moi et puisse ainsi être maîtresse de son péché et non le contraire. Il va donc falloir que je sorte le grand jeu.

Avant même qu’elle ne puisse aller plus loin dans sa démarche, j’eus un petit rire amusé. Je suis désolé Vesper, mais je ne peux pas jouer la comédie plus longtemps, il va falloir que je passe aux choses sérieuses. C’est la raison pour laquelle je plongeai mon regard saphir dans celui de la jeune fille avant de m’approcher d’elle, de sorte qu’elle et moi puissions sentir le souffle de l’autre effleuré nos lèvres. Je lui fis alors un sourire mesquin avant de lui dire d’une voix sensuelle qui gardait tout de même quelques piques de sarcasmes :

« Désolé ma petite Vesper, je t’ai menti, je voulais juste tes aveux, je n’ai nullement l’intention de t’accorder ce que tu veux. »

Je me reculais alors d’un coup avant de pouffer de rire. J’étais plutôt fière de mon coup je dois l’avouer. Mais trêve de plaisanterie, il va falloir que je mette les choses aux points entre elle et moi. Je ne peux vraisemblablement pas la laisser pantoise comme cela pendant longtemps. Cette demoiselle est mon portrait craché et de ce fait, je ne peux pas la laisser comme cela, il faut que je fasse quelque chose pour elle, même si au début elle va penser que j’agis contre son bien. Enfin, peut-être pas. Je pris alors le visage de la demoiselle entre mes mains avant de caresser celui-ci à l’aide de mes pouces. Je pris ensuite une petite inspiration avant de lui dire d’une voix amusée :

« Ma chère, tu empruntes une voie très dangereuse. Dis-moi, penses-tu être capable de contrôler tes pulsions ? Les canaliser ? Je sais que non. Vois-tu, nous sommes pareilles toi et moi. J’ai couché avec ma sœur, nous étions liées par le sang elle et moi. Et j’ai été prise dans un engrenage qui a failli me tuer. Mais aujourd’hui, je ne suis plus sous l’emprise de la luxure, je ne la redoute plus au contraire, je m’épanouis en elle. Mais toi... tu n’es pas encore capable de faire cela... »

Je me rapprochai alors de son visage avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres, celui dura quelques instants, pendant lesquels ma langue alla danser avec celle de la demoiselle, dans une chorégraphie endiablée et sensuelle. Lorsque ce baiser prit fin, j’eus un petit sourire de désir qui se dessina sur mes lèvres, mais au lieu d’aller plus loin, je demandais à la demoiselle d’une voix coquine :

« Dis-moi ma chère Vesper, il me semble que tu veuilles passer une nuit en ma compagnie n’est-ce pas ? Et si je t’offrais bien plus que cela, tu dirais quoi ? »

Tu ne sais pas encore ce que je te réserve ma belle, mais crois-moi, tu ne vas pas être déçue.


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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyDim 11 Nov - 15:53




« Fuck the Society »
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Je n'ai jamais eu honte de vouloir coucher avec une adulte, ou une vieille fripée. Je n'ai jamais eu honte de vouloir me taper n'importe qui, n'importe quand et n'importe où. C'est comme ça, d'être atteinte par la luxure. Je ne m'en plains pas, j'ai toujours aimé le sexe même s'il m'a amené ici alors que je ne ressens pas le besoin de guérir de cette sois-disant maladie qui m'emmènera à ma perte. On meurt tous un jour de tout façon.
Lucy m'avait plus ou moins dit qu'en échange, elle me laisserait demandé ce que je veux. Je pense que c'est une personne suffisamment intelligente pour comprendre ce que veut une Asmodée telle que moi, elle qui a déjà lu une grosse partie de mon dossier. C'est alors que la surveillante s'approcha peu à peu de moi, ne quittant pas mon regard d'une semelle, sans doute pour continuer d'affirmer sa supériorité face à moi. Je sentis alors le souffle de la jeune femme frôler mes lèvres, ce qui provoqua de nombreux frissons le long de ma colonne vertébrale. Je me mordis doucement la langue pour empêcher de céder à la sensation tout de suite, je voulais voir ce qu'elle me préparait. Finalement, c'était plus simple que ce que je ne pouvais m'imaginer.

« Désolé ma petite Vesper, je t’ai menti, je voulais juste tes aveux, je n’ai nullement l’intention de t’accorder ce que tu veux. »

Elle avait beau avoir utiliser sa voix la plus sensuelle, mon sang se glaça aussitôt et la rage m'emparait. Mes yeux s'écarquillaient peu à peu. Qu'est-ce que ça signifiait ? Elle se jouait de moi dès le début pour pouvoir obtenir des réponses ? Félicitations, Lucy, vous m'avez eu en tirant sur la bonne corde, je vous tire mon chapeau. Mon visage se fit plus dur, plus agressif. Je déteste qu'on me manipule pour la simple et bonne raison que j'ai toujours été maîtresse dans la matière, et me savoir prise à mon propre jeu me dégoûtait. Je ne sais pas ce qui m'a retenu de lui en coller une. Peut-être le fait qu'au final, je savais que je n'avais pas à le faire même si je refusais de me l'avouer.
Après avoir pouffer de rire tandis que je reboutonnais mon chemiser et réajustais mes vêtements, elle fit quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Moi qui ne voulais même plus la regarder tant elle venait de me décevoir, la Sentinelle s'empara de mon visage entre ses doigts fins et pourtant fermes. Oui, en tant qu'Asmodée j'aime bien m'attarder sur de tels détails, ils m'importent beaucoup.
Je ne sais pas à quoi elle jouait en commençant par me caresser les joues avec tendresse, mais c'est alors qu'elle décrocha un petit discours qui venait de calmer mes ardeurs. Elle affirmait elle aussi avoir pratiqué l'inceste mais de façon plus interdite que ce que moi je n'ai pu faire. C'est en entendant tous ces dires que je pus affirmer qu'elle et moi étions malheureusement semblable malgré notre petite différence d'âge. Lucy a appris à contrôlé son péché au bout de ses quatre années ici, tandis que moi j'en suis incapable parce que je ne veux pas m'en débarrasser. J'eus soudainement l'impression que je pouvais me fier à elle plus qu'à quiconque, mais cela reste à vérifier. J'ai encore moins confiance en elle depuis qu'elle a essayé de me manipuler, chose qu'elle a réussi à la perfection.

Et avec toute la surprise du monde, la voilà à m'échanger un baiser. Un baiser langoureux, presque enflammé, qui ne dura à peine quelques secondes. Dans le fond, elle n'était pas si manipulatrice que ça. Sinon elle ne m'aurait pas embrassé ni pris cette voix excitante pour m'annoncer qu'elle pourrait m'offrir bien plus qu'une nuit toutes les deux. Et bien que je venais de constater cela, je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir et de garder ce même air terne depuis tout à l'heure. Elle m'avait déçu, alors ce serait à son tour.
Je roulais mes yeux un instant, soupirant longuement par la suite, ignorant presque ce moment intime que nous venions d'échanger. Je n'aimais pas les baisers. Pas plus que ça en fait. C'est pour ceux qui s'aiment ça. Et je n'aime personne. D'ailleurs, je ne me vois pas finir mes jours aux côtés d'une fille, avoir une relation sexuelle oui, mais rien de plus. Je suis bisexuelle sur le plan cul, oui, mais sur le plan amoureux - s'il en existe un - je pense que je préférai me stabiliser avec un homme, chose, qui, tout de même, m'étonnerait vraiment.

« Qu'est-ce que vous entendez par là ? Je n'ai pas de temps à perdre. Si vous voulez jouer, allez voir ailleurs. »

Lui répondis-je sèchement. Je ne pouvais plus jouer à l'enfant Vesper. C'était l'asmodée qui parlait, la catin vexée et paralysée par la peur sans doute qui prenait le dessus. La catin hautaine. Mon regard se refroidit d'avantage malgré que mon sourire mesquin faisait un sacré paradoxe. J'escaladais le bureau vivement, poussant la surveillante sur les épaules pour l'asseoir sur sa chaise afin que je me pose sur ses genoux, face à elle. Cette position me plaisait. Le fait d'être au dessus de quelqu'un et légèrement plus grande qu'en temps normal me donnait cette satisfaction de contrôler la situation même s'il en était rien.
Mes lèvres se précipitèrent contre le creux de son oreille alors que ma main venait se fourrer contre sa poitrine, la massant avec fermeté en veillant à ne pas lui faire mal, et d'un ton taquin j'enchaîna :

« Sachez que c'est moi qui manipule. Pas les autres; Moi. »

Elle a beau avoir, comme elle le prétend, fait de la luxure un simple passe-temps au lieu d'être toute sa vie, elle en souffrira toujours, elle ne pourra pas s'en défaire. Le fait de faire monter la chaleur en elle la fera craquer tôt ou tard, même si elle prétend le contraire. Nous sommes pareilles après tout, non ?
Je lâchais sa poitrine et son oreille, descendant de la chaise avec un petit rictus fier, revenant à ma chaise initiale, comme si de rien n'était, provocant Lucy du regard. Et si on jouait au chat et à la souris ?

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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyDim 11 Nov - 16:43


« Fuck the society »




Deviens ma petite protégée ma chère... MUSIC

Si tout ce que je viens de faire ne suffit pas à lui faire comprendre que je fais cela pour son bien, il va falloir que j’emploie d’autres méthodes. Peut-être même la mienne avec un peu de chance, cela me permettrait de passer de folles nuits avec cette demoiselle tout en arrivant à canaliser ses pulsions qui sont comme les miennes à une époque, véritablement incontrôlables. À tel point que le fait que je refuse de lui offrir ce qu’elle voulait venait de la vexer. C’est ainsi que je peux me rendre compte qu’elle ne sait pas canaliser ses pulsions, celles-ci s’emparent d’elle et même si elle pense que tout cela n’aura aucune conséquence, elle se trompe lourdement. D’une part cela a déjà eu une conséquence, car elle est à Ludex et en plus de cela elle se permet de réitérer les mêmes erreurs que moi par le passé. Non je ne peux pas, je ne peux vraiment pas laisser faire ça. Je vais m’occuper de ton cas ma chère Vesper, que tu le veuilles ou non. Je me fiche bien de ton avis, je n’en ai pas besoin, je vais employer la même méthode que l’on a employée sur moi, non pas pour te guérir, car cela n’est pas une maladie, mais pour t’épanouir.

La demoiselle me demanda alors avec un ton vexé ce que j’entendais par lui offrir bien plus qu’une nuit en ma compagnie. Elle ne comprend visiblement pas où je veux en venir. Il va peut-être falloir que je sois plus insistante, que je lui fasse comprendre que ce péché n’est pas quelque chose qu’on doit prendre à la légère. Très bien ma petite, je vais te faire comprendre où je veux en venir, mais avant cela, je veux savoir ce que tu as à dire. La demoiselle me lança alors un regard froid qui cela dit contrastait avec son sourire mesquin qu’elle prenait un malin plaisir à arborer depuis le temps qu’elle était dans cette pièce. Elle ne l’a quasiment pas quitté depuis qu’elle est entrée ici, sauf à quelques moments où mademoiselle avait décidé de jouer la comédie pour que je tombe dans le panneau. Malheureusement ce genre de chose ne prend pas avec moi. C’est alors qu’une nouvelle fois, la jeune fille fit quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas. En effet, celle-ci se mit soudainement à escalader le bureau, mais qu’est-ce qu’elle a en tête cette fois ?

Elle en profita alors pour me pousser au niveau des épaules pour que je m’assoie sur ma chaise. Après cela, mademoiselle commença à prendre ses aises et s’installa sur moi à califourchon. Tiens, je sens que j’ai affaire à une personne qui aime visiblement prendre le dessus dans n’importe quelle situation, mais si celle-ci incite à des événements coquins. Sa bouche s’approcha alors de mon oreille et sa main vint alors se caler contre ma poitrine, tout en la caressant dans de longs mouvements fermes visant à me faire languir. C’est alors que la demoiselle se permit de me susurrer à l’oreille que personne ne peut la manipuler, c’est elle qui manipule tout. Navrée ma chère, mais la situation n’est pas sous ton contrôle au contraire. Tu es en train de faire ce que je faisais à une époque, alors je sais comment contrecarrer cela. Tu ne m’auras pas malheureusement, même si ces attouchements commencent à me donner terriblement envie, il faut tout de même que je garde le contrôle de moi-même, car le cas échéant, je pourrais profiter de t’avoir à mes côtés quand je le veux, je ne risque pas de gâcher cette opportunité.

Cela dit, à mon grand déplaisir, celle-ci stoppa ces mouvements et retourna à sa position initiale, à savoir, assise sur sa chaise. J’eus alors un petit soupir de frustration qui s’échappa de ma bouche. J’en voulais plus, mais il fallait que je mette les choses au point. Non Vesper, tu peux bien me donner envie autant que tu veux, tu ne me feras pas perdre le contrôle tant que je n’aurais pas la certitude que je peux te prendre sous mon aile. Il va donc falloir que je t’explique ce que tu risques, encore une fois c’est barbant, mais c’est pour la bonne cause. Je me levais soudainement de ma chaise et me précipita alors sur la demoiselle pour démarrer quelques attouchements sur elle. Je taquinai notamment un petit peu sa poitrine, dans des mouvements lents et fermes, qui ressemblaient aux siens de tout à l’heure. Je fis cela pendant quelques instants, suffisamment longtemps pour que celle-ci se mette soudainement à participer. Mais au moment même où elle avait décidé de se joindre à moi, je m’écartais de la demoiselle d’une manière féline. J’eus alors un petit rictus amusé avant de dire à Vesper d’une voix sensuelle et taquine :

« Tu ne comprends visiblement pas ma petite. Tu n’as aucun contrôle sur moi et encore moins sur toi-même. Tu penses être plus forte que ton péché peut-être ? Mais non, tu te trompes. Tu crois que je te dis tout cela par hasard ? J’ai vécu les mêmes situations que toi, je sais ce que tu penses. Alors écoute-moi bien... »

Je m’approchai alors de la demoiselle d’une manière féline et coquine avant d’approcher mes lèvres de son oreille pour lui susurrer tendrement :

« Je peux t’aider à faire en sorte que plus jamais tu ne sois victime de ton envie de sexe, je peux faire en sorte de l’assouvir autant de fois que tu le voudras. Je peux t’apprendre à faire de cette envie, un jeu. Et crois-moi, celui-ci est terriblement envoutant et aussi très amusant. »

Je lui mordilla alors l’oreille avant de la pincer avec mes dents. Après quoi, ma langue la caressa passionnément pendant quelques instants. C’est alors que je mis soudainement mon visage face au sien avant de dire d’un ton sec :

« Tout cela est à portée de main à une seule condition... Je veux que tu sois ma petite protégée. Qu’en dis-tu jeune fille ? »

Vesper, tu as l’occasion d’avoir tout ce que tu désires et même plus encore, quand comprendras-tu que tout cela est mieux pour toi ?


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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyMer 14 Nov - 14:57




« Fuck the Society »
Vesper A. McHardy & Lucy B. Cooper

J'ai toujours eu cet énorme défaut de vouloir obtenir tout tout de suite, y compris la dominance, en particulier dans des contextes tels que celui-ci bien que je n'avais jamais eu l'occasion de vivre quelque chose d'aussi inattendu et, il faut l'avouer, palpitant. Je me suis toujours contentée d'une petite routine mais le fait d'avoir rencontré Lucy venait de changer les choses si brusquement que j'ai encore du mal à y croire. Me voilà donc à essayer de jouer avec le maître alors que je ne suis qu'une novice en la matière. J'ai toujours cru avoir un train d'avance sur les autres, qu'ils soient adultes, vieux ou ados, mais là, maintenant que j'avais face à moi une personne bien plus expérimentée, je me sentais perdre toute valeur, ce que je refusais d'avouer. Je déteste ce sentiment de supériorité qui émane d'elle. Certes au lit j'aime bien jouer aux soumises et imiter les filles que j'ai pu voir dans des hentaïs ou carrément dans des films pornographiques en gémissant à chaque caresse tout en me laissant dominer sans broncher. Mais à cet instant, tout semblait différent. J'étais déboussolée par le fait qu'elle sache aussi facilement mon passé mais aussi quel genre de personnage je suis. Jusqu'ici, personne n'arrivait vraiment à me percer à jour, les avis sur mon compte sont si diversifiés que je ne saurais dire qui à tord et qui à raison. Il y en a qui disent que je suis une garce, d'autres une poupée, d'autres une jolie demoiselle, d'autres une personne drôle, d'autres une fille en plastique et j'en passe.
La surveillante est cependant la seule à me comprendre. A-t-elle un don ? Non, nous sommes juste pareilles, il n'y a pas d'autres moyens. Même un psychologue confirmé n'arriverait pas à me décrire sous toutes les coutures - je sais de quoi je parle.

J'aurais voulu la surprendre, elle aussi. C'est pour cette raison que je me suis stoppée nettement alors que je me faisais aguicheuse. Bien sûr que l'envie montait en moi, bien sûr que je me sentais excitée à l'idée de pouvoir goûter une nouvelle fois après tellement longtemps à la chaire d'une jeune femme dont je ne sais pratiquement rien à part que nous avons un passé plus ou moins semblable. Je voulais que Lucy se jette à mes pieds en me suppliant de lui faire du bien. Voici sans doute un de mes fantasmes.
Malheureusement, elle se fit plus têtue que moi aux premiers abords, ne semblant pas réagir à mes avances tendancieuses. Un léger soupir s'échappe d'entre ses lèvres fruitées. Etait-elle accablée par un tel comportement ? Je n'en savais rien. Ce fut tout. Le silence revenait. J'allais alors quitter cette pièce sans en garder un bon souvenir ?
Non.

La jeune femme se rua vers moi et répéta plus ou moins les mêmes mouvements que je faisais subir à sa poitrine. Elle avait de l'expérience, je pouvais le sentir rien qu'à sa manière de faire. C'est toujours mieux de le faire avec des seniors que des benjamins. Il n'y a plus d'hésitation et la timidité, juste le plaisir. Je me sentais soudainement fondre sur ma chaise, gémissant doucement en me pinçant les lèvres. Par ailleurs, au moment où j'allais enfin me décider à y mettre mon grain de celle en avançant mes mains vers son bas ventre, elle se recula d'un bond, toujours avec ce même air fier et supérieur qui me faisait tourner la tête depuis le début.
Elle me fit encore un débat sur le sexe, mon péché et le contrôle que je devais imposer. Je l'écoutais d'une oreille, c'est vrai, mais le fait qu'elle y souffle ses mots avec une certaine sensualité me rendait hors de moi. Dans le bon sens du terme, en effet. Je me laissais alors transporter par la mélodie de ses mots, comprenant parfaitement où elle voulait en venir.

La damoiselle en arriva alors au même point que tout à l'heure, c'est à dire presque nez à nez avec moi. J'avais le regard vague et le souffle coupé tandis que mon front commençait à s'échauffer sous l'envie. C'en était devenu maladif, je dois l'avouer. Elle n'avait malheureusement pas tord sur mon compte.

« Tout cela est à portée de main à une seule condition... Je veux que tu sois ma petite protégée. Qu’en dis-tu jeune fille ? »

Je n'hésitais pas. Ma réponse était évidente. Mais j'avais besoin d'un peu de temps pour reprendre mes esprits. Dans un murmure à peine audible, je répondis un simple :

« O-Oui... »

Je repris mon souffle peu après, passant mon visage dans mes mains pour le frotter contre ces dernières et me reprendre pour de bon. Un léger sourire béat se dessina, un sourire qui voulait tout dire. Je me relevais, me retrouvant face à elle, collant ma poitrine contre la sienne sans quitter mes yeux des siens. Une nouvelle fois je dénudais mon buste, laissant tomber mon ruban rouge sur le sol et ouvrant mon chemisier jusqu'à dévoiler la totalité de mon ventre et de mon sous-vêtement sans pour autant lui laisser un libre accès à mes épaules et mes bras encore couverts.

« Voilà déjà plusieurs mois que je dois m'abstenir... Et si comme vous le dite je suis votre protégée, ne me laissez pas aller voir quelqu'un d'autre au risque de le ou la forcer. »

Soupirais-je.
A mon tour ma bouche vint se coller contre le creux de son oreille, me forçant à me mettre sur la pointe des pieds pour l'atteindre, puis d'une voix aussi sensuelle que la sienne je pris les devants par un :

« Prends-moi. Toi. »

Je venais de la tutoyer, à mon plus grand étonnement. Mais si nous allons être si proches que ça, il vaut mieux faire vite connaissance pour ne pas s'attarder sur de futiles détails comme celui-ci.
Mes doigts saisirent entres eux la poitrine de Lucy, appuyant fermement dessus avant de pincer son cou avec mes dents, restant attentive à chacun de ses faits et gestes. Malheureusement, sans son accord, je ne pouvais me permettre d'aller plus loin. C'est pourquoi je souris, reculant d'un pas en arrêtant tout doucement. Qu'en sera-t-il de la suite ?


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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptyDim 18 Nov - 16:44


« Fuck the society »




Faisons-le, ici et maintenant... MUSIC

Mon objectif est simple, je veux Vesper. Je la veux non seulement pour passer de folles nuits en sa compagnie, mais aussi pour une autre raison que je me dois tout de même de vous citer. Il ne faut pas que la demoiselle devienne comme moi, elle pourrait le regretter amèrement. Que dis-je, elle va le regretter, je sais ce que la luxure a d’attrayant, mais parfois il se trouve que les gens se perdent dans ce côté là. Au lieu de faire de ce péché une arme, celui-ci s’empare d’eux et ils deviennent ainsi esclaves de la luxure. Moi, j’ai réussi à m’épanouir dedans, depuis quelques années maintenant. Je suis à même de savoir comment la contrôler, mais ma méthode n’est pas recommandée à tout le monde, c’est pourquoi seule la demoiselle ici présente pouvait en tirer profit. En effet, Vesper est la seule capable de me comprendre, car elle me ressemble. Non pas physiquement comme vous pouvez le remarquer. Mais elle a vécu la même chose que moi et elle répète même les erreurs que j’ai commises par le passé, c’est pourquoi je me dois de prendre la demoiselle sous mon aile, non pas uniquement pour m’amuser avec elle, mais également par altruisme.

Oui, et même si cela peut vous surprendre, je ne fais pas cela uniquement pour l’avoir dans mon lit tout le temps que je veux, mais aussi parce qu’en quelque sorte, je me sens responsable d’elle. Elle est pareille que moi, elle vit la même chose que j’ai vécue et elle n’a personne pour lui venir en aide au moment où elle commencera à véritablement dérapé. Il faut que je m’occupe de son cas, il en va de ma fierté également, car un jour mon mentor a piqué mon orgueil en me disant que jamais je ne serais capable d’instruire ce qu’elle m’a appris. Aujourd’hui, j’ai la chance de lui prouver et de me prouver à moi-même, que je suis définitivement capable de faire cela. Vesper est ma chance, elle est ma solution, mon remède à cette lassitude qui s’est emparée de moi depuis quelque temps. Enfin, le train-train ordinaire laisse place à quelque chose qui sort justement du banal, enfin j’ai la chance d’échapper à la monotonie, je ne peux pas rater cette occasion, pour rien au monde je ne pourrais l’écarter. Maintenant que j’ai toute l’attention de la demoiselle, je ne dois pas la lâcher d’une semelle, oh ça non, pas question.

C’est pourquoi je fis exactement la même chose que mon interlocutrice. En effet, je m’occupais un peu d’elle comme il se doit, attendant le moment où elle allait tomber dans le panneau. Ce qu’elle fit à un moment donné. J’en avais profité alors pour lui dire tout ce qu’elle devait entendre et j’en profitais même pour lui faire une proposition très alléchante. En effet, je conviais la demoiselle à devenir ma petite protégée. Une demoiselle qui allait avoir une place de premier choix dans mon cœur et qui n’allait certainement pas en sortir de sitôt. Maintenant, je n’attendais qu’une seule chose, sa réponse. Car même si la proposition était difficilement refusable, elle n’était pas non plus évidente aux yeux de la demoiselle. C’est pourquoi j’avais usé de mes charmes en espérant de tout cœur que Vesper fasse ce que j’attends d’elle, faire preuve de réflexion. J’attendais alors quelques instants avant d’entendre un léger murmure émanant de la demoiselle, celle-ci venait de répondre favorablement à ma demande, dans une parole à peine audible, une simple syllabe qui voulait tout dire. Elle était donc prête à être ma protégée, parfait, j’espère juste que je suis véritablement prête à faire cela pour elle, il va falloir que je sois tout de même convaincante dans mon rôle d’ange gardienne si je puis dire.

C’est alors que ma protégée fit une nouvelle fois quelque chose d’étonnant. En effet, celle-ci se découvrit de nouveau, en laissant tomber une partie de son uniforme pour me montrer sa belle peau blanchâtre aussi que son sous-vêtement, elle me parait un peu trop pressée cela dit, il va falloir que je calme le jeu une nouvelle fois ? Non, rappelle-toi de ton enseignement Lucy ! Tu te dois de combler la moindre envie de sexe de ton élève, à n’importe quel moment, après quoi il sera plus facile de l’instruire. C’est donnant donnant comme on dit. Vesper me fit alors comprendre qu’elle n’avait pas pu assouvir son envie depuis trop longtemps et que je devais donc respecter ma part du contrat maintenant. Faire ça dans le bureau des surveillants ? Pourquoi pas, cela me semble être une bonne expérience. Vesper approcha alors sa bouche de son oreille pour me susurrer quelque chose qui réveilla tout à coup mes pulsions. Elle n’eut qu’à me murmurer une simple phrase, qui me mit soudainement en ébullition.

Et bien que je n’apprécie pas le fait qu’elle venait à l’instant de me tutoyer, je ne pouvais que me laisser aller au rythme des caresses de ma partenaire, car celle-ci venait de saisir ma poitrine avec fermeté tout en pinçant la peau de mon cou avec ses dents. Cette demoiselle a l’habitude de prendre les devants, mais… accepte-t-elle d’être domptée par moment ? Voyons cela. Au moment même où celle-ci venait de se reculer, je fondais sur elle, comme un prédateur sur sa proie. J’ôtai alors son haut avec sensualité avant de décrocher les agrafes de son soutien-gorge, laissant ainsi la poitrine de la demoiselle nue. Ma bouche alla alors se loger dans le creux de son cou et mes mains vinrent caresser la poitrine de ma protégée avec une volupté dégageant également une certaine douceur, comme-ci je ne voulais faire aucun mal à cette jeune fille et que je voulais qu’elle le comprenne. Ma langue alla alors titiller son cou et celle-ci bifurqua alors jusqu’à l’oreille de ma chère demoiselle. Après être passée dessus avec une infime douceur, mes dents vinrent pincer délicatement l’oreille de la demoiselle, après quoi, je lui glissai quelques mots d’une voix coquine :

« Ma chère Vesper, tu ne vas pas être déçue. Que dirais-tu de le faire, ici et maintenant ? »

Dis-je en ricanant d’une manière amusée. Je te propose d’assouvir ton envie, ici et maintenant ma petite protégée, qu’en dis-tu ? Je sais que tu ne pourras pas résister à la tentation, mais est-ce que celle-ci va même au-delà de la peur que quelqu’un nous surprenne ? Rien n’est moins sûr.



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Vesper A. McHardy
Vesper A. McHardy
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MessageSujet: Re: « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI]   « Fuck the society » PV : Lucy. [YURI] EmptySam 24 Nov - 18:54




« Fuck the Society »
Vesper A. McHardy & Lucy B. Cooper

J'ai toujours été une peste. Ou alors ce genre de fille dont on oubliera le nom d'ici quelques mois si on ne revoit pas son visage. J'ai vécu longuement dans le seul et unique but d'être unique. J'ai longtemps été aveuglée par cette envie au final. Je n'ai jamais été spéciale mis à part aux yeux de Jared. Lui seul m'a toujours été proche jusqu'à ce que nous commencions à nous prendre la tête pour les broutilles et seul lui pouvait lire mon âme par delà mes yeux taquins. Et quand j'ai perdu la seule et unique personne sensible à ce que j'étais, la seule à pouvoir me comprendre, je me suis sentie vidée. J'avais constamment ce masque devant mon visage sans jamais réussir à l'ôter. Il n'étais pas si lourd que ça, mais j'ai toujours senti sa présence. Elle était désagréable. Je ne pouvais me confier à personne, mais pour la toute première fois de ma vie, une nouvelle opportunité de laisser libre cours à la vraie Vesper s'offrait à moi. Cette opportunité, c'est Lucy. Moi qui me pensais que je ne faisais que de me lancer dans un jeu, il s'avère en fin de compte que j'avais cette chance d'avoir rencontré quelqu'un qui pouvait me comprendre et partager les mêmes sentiments et les mêmes sensations alors que nous n'avions jamais parlé à l'autre dans toute notre vie. C'est sans aucun doute qu'à cet instant même, elle aussi pense à ça, à cette chance qui ouvrait ses portes.

J'aurais pu réfléchir plus longuement et partir dans des débats philosophique avec mon moi intérieur, mais c'était impossible. La surveillante commençait à prendre les devants, à se faire plus coquine et à se laisser emporter par la luxure tout en sachant la modérer. A mon goût, on ne peut pas totalement se défaire de son péché, on apprend juste à vivre avec. Je suppose que c'est ça qu'elle veut m'enseigner, sinon je ne vois pas quoi d'autre.
La jeune femme, alors, se rapprochait de moi tranquillement, ôtant désormais mon haut et le sous-vêtement qui maintenait ma poitrine avec une légère précipitation comme en restant dans une atmosphère langoureuse et sensuelle, comme je les aime. A son tour elle saisit ma poitrine, la malaxant fermement en occupant sa langue avec mon cou et mon oreille, chose qui me mettait hors de moi lorsque je suis réellement en manque, et c'est le cas. Je me laissais cependant docilement faire. J'aime bien aussi me laisser dominer, pour ne pas dire que j'adore ça.

« Ma chère Vesper, tu ne vas pas être déçue. Que dirais-tu de le faire, ici et maintenant ? »
« Han... Soufflais-je. Je... »

Je ne pouvais pas résister. Ces mots, ces caresses, ces rires.. Tout me faisait craquer. Tout ça aurait même pu me faire gémir de plus belle si je n'avais pas appris à me retenir, pour ne pas aller dans les extrêmes. La réponse était on ne peut plus évidente, d'où le ricanement de la sentinelle sans aucun doute. Elle anticipait déjà tous mes faits et gestes mais aussi mes pensées, mes paroles. Je ne pouvais pas me cacher. Le masque s'affaissait peu à peu.
Je souris tendrement, haussant les sourcils en faisant comme si il s'agissait d'une évidence. Mes joues légèrement cramoisies ne pouvaient que me trahir si jamais j'essayais de lui mentir.

« Ca me semble d'être une bonne idée. »

Pour ne pas craquer et perdre mes esprits avant elle, je me devais de reprendre les devants, du moins, un tout petit peu afin de profiter de cet instant excitant au maximum. Je fis quelques pas vers Lucy, la poussant peu à peu sur le bureau sans prêter attention aux quelques affaires qui tombait à terre. Une fois son dos aplatit contre la table, j'en profitais pour me mettre au dessus d'elle et frotter délicatement ma poitrine nue contre la sienne encore vêtue. Afin d'en arriver à un niveau équitable, je pris mes aises, déboutant sa chemise totalement, allant par la suite abaisser son soutien-gorge de façon à laisser seulement l'extrémité de son sein visible. Mes lèvres pincèrent cet endroit avec délicatesse, passant ma langue dans des mouvements circulaire. Pendant ce temps, ma main s'abaissait, prenant son temps, et une fois arriver à cette partie chaude entre ses cuisses, je me fis plus douce, titillant son intimité verticalement avec le bout de mon ongle, ce qui était suffisant pour sentir à travers son pantalon. Mais trop de vêtements tuent les vêtements. Je ne perdis pas de temps, déboutonnant ce qui m'empêchait d'aller plus loin et l'abaissant peu à peu jusqu'à la laisser à demie-nue face à moi. A cet instant tout devint incontrôlable. Mes lèvres descendirent le long de son ventre plat pour s'arrêter, tout comme mes doigts précédemment, sur son entrejambe contre laquelle j'y déposais quelques baisers sans pour autant aller plus loin.
Du moins, c'est que j'aurais voulu faire. L'envie montait trop. Faire plaisir à mon ou ma partenaire me faisait entrer en ébullition. Je déplaçais sa culotte légèrement, me laissant face à son intimité pratiquement nue. Un sourire coquin arquait mon visage, un sourire satisfait, pervers, tout ce que vous voulez. Mon index reprit ses caresses et avec douceur il entra en Lucy, mon ouïe se faisant plus fine à cet instant, souhaitant ne rater aucun bruit émanant de la demoiselle. J'en restais à ce simple mouvement de va-et-vient pendant quelques secondes qui devenaient des minutes tandis que ma langue venait donner quelques coups sur le petit bout rosé juste au dessus.

« J'espère que tu as de l'énergie à revendre. »

Je revenais peu à peu au niveau de son visage, montant à califourchon sur son ventre en me léchant les lèvres, ces dernières encore humides. Elles allaient ensuite se loger dans son cou, reprenant les mêmes attaques qu'elle, c'est à dire pincement, chatouilles, mordillements sans aller dans le but de laisse des suçons. Je n'ai jamais voulu laisser ma marque sur qui que ce soit.
Pour la suite, je ne fis plus rien. Je restais là, sagement sur elle, attendant de voir si ce qu'elle disait était vrai, si elle allait réellement me combler, si elle allait réellement tenir sa promesse et ne pas se défiler comme certains et certaines ont déjà pu le faire face à moi.

« Le péché porte sa punition. L'épreuve est dans la vertu. » ► TARDIF
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