Monseigneur sur l'épaule, Paparla à ses cotés, Fred s'adossa sur une chaise qui se tenait à coté de la machine à café. Tandis que le premier était un perroquet gris du Gabon, Une des espèces les plus intelligentes. L'autre était un énorme chien noir et blanc, tellement énorme qu'il lui arrivait au niveau de la taille. Et ce, alors qu'il ce tenait sur ses quatre pattes. Aussi con qu' un élève bouffé par ses hormones, il la suivait n'importe ou. Détruisait les obstacles qu'elle mettait pour ne pas qu' il l'accompagne. Ce matin, elle avait décidée de ne pas le laisser faire. Et, avant qu'il puisse détruire une fenêtre, elle le fourgua dans sa voiture. A coté du perroquet qui ne la quittait jamais.

Après son premier cours d' art plastique Fred se sentit vidée. Deux heures avec de salles gosses qui ne demandait qu'a partir. Même ses animaux n'arrivait pas à les motiver. Franchement, elle ne savait pas qu'enseigner était si déprimant. Elle n'avait qu'une envie, aller se recoucher dans la chaleur de ses draps. Emmitouflée dans une couette qui l' appelait un peu plus chaque instant. Ce mettant une claque pour se réveiller, elle secoua la tête de droite à gauche et tendit une pièce à son oiseau, qui s'empressa de lui choisir un café. Enfonçant la pièce dans le distributeur, il appuya sur un bouton au hasard et partit se reposer sur son épaule. Quand la boisson fut prête, Fred tendit la main. Caressant avec l'autre la tête de son chien qui la regardait avec amour. Fermant les yeux, elle commença à absorber la boisson apaisante...Avant de la recracher ! C'était du potage à tomate, elle détestait ce genre de trucs.

- Bordel Monseigneur, tu le fait exprès ou quoi ?!

Et elle avait pourtant apprit à son oiseau à ne pas les choisir. Son perroquet la taquinait, elle détestait ça. Prennant un mouchoir, elle épongea le tous et se choisit une autre boisson avec avoir délesté l'autre dans la poubelle. Un élève arrivait dans sa direction, elle pouvait entendre les bruits de ses pas. En réponse à cet écho, Monseigneur hurla :

- une ovâââtion pour sââ mâââjesté !

Auquel répondit sans problème Paparla avec un magnifique hurlement à la mort. Les fessant taire tous les deux, Fred regarda le nouvel arrivant.

- Oups, je suis désolée ! Pardonnez mes animaux, ils sont un peu bruyants par moments ... vous désirez quelque chose ?