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 Le silence est d'or [Libre]

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Téa Cohen
Téa Cohen
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MessageSujet: Le silence est d'or [Libre]   Le silence est d'or [Libre] EmptySam 17 Nov - 12:13

Le silence est d'or [Libre] Tumblr_m6jqirWanB1rpby4qo1_500



« Je ne veux plus attirer l'attention, c'est embarrassant !»

Je pense que si je n'étais pas aussi timide et coinsée, d'une certaine manière cette situation m'aurait flatté. Cependant, ce n'est pas mon cas! Je suis tétanisé devant eux, ces créatures étranges qui te regarde tel un gibier, qui te fait des yeux doux ou alors qui sourit d'une manière perverse. Je parles des hommes! « Tu t'es encore mis dans un sale pétrin. » Je le sais.... à ce moment précis, je me retrouve cachée derrière un mur, le souffle coupé, je viens de me faire courser par quatre garçons qui font partit de ma classe. Je ne sais pas ce qu'ils leur a prit! Je ne suis pas responsable hein? Je m'accroupis sur le sol, posant ma tête sur mes genoux. Je n'ai jamais été aimée par les autres filles de ma classe, parce que cet incident se passe souvent. D'après les garçons, je suis la plus jolie fille de la classe, mais j'ai peur d'eux et je n'ose pas leur parler, ce qui fait que je n'aime pas vraiment les garçons et que j'ai toujours eu cette sorte de blocage avec eux. A cause de ça, les autres filles de ma classe me déteste... sans doute parce qu'elles sont jalouse qu'on ne leur prête pas autant d'attention. Mais si je devais échanger cette attention contre des amis, je le ferais sans hésiter. Je m'enfermais sur moi même, baissant la tête. « Tu es encore tout seule...» Tout à commencé, une nouvelle fois, à cause du cours de sport. Je me suis changée à l'écart des autres filles dans les vestiaires car je suis du genre pudique et cela me gêne. Quand j'avais finis de me préparer, je suis revenue dans les vestiaires et avant de franchir la porte je les ai entendus parlé de moi, je sentais qu'elles se moquaient en quelque sorte de moi. « Comment les garçons peuvent t-ils s’intéresser à cette fille? Elle n'a même pas de charme! » Je m'en fiche... je m'en fiche de plaire ou de ne pas plaire, tout ce que je voulais, c'était d'avoir des personnes avec qui parlé, des amies. « Ce que tu n'a jamais eu... » J'ai jouée à l’indifférente et je suis partie vers la salle de sport, en tenue. D'ailleurs, je ne l'aime pas la tenue de sport de l'institut. Elle... est trop voyante et trop courte, un mini short avec un débardeur blanc. J'étais gênée la première fois que je l'avais enfilée, maintenant, je dois faire avec. Aujourd'hui, c'était épreuve de gymnastique, sans me venter j'aimais ça, j'étais douée et j'ai toujours adorée la gymnastique. J’enchaînais l’exercice avec facilité, des salto arrière, des équilibres, tout ça avec finesse et légèreté... « Et c'est là que ces messieurs ont encore craqué sur toi » Oui, c'est ça. Après cet exercice, ils ont siffler, m'encerclant, piégée. J'avais peur, je voyais qu'ils allaient encore me harcelé. « Eh Alice, t'es vraiment douée et mignonne en plus de ça! » Avaient-ils dit en me toisant de haut en bas, avec ce sourire pervers que je détestais tant. Tremblante je n'ai pas réfléchit et je me suis enfuie aussi vite que j'ai pu, les larmes au yeux. Cette scène se répète, je n'aime pas ça. Et voilà comment je me suis retrouvée ici. Seule... et...

Zut! Je ne m'étais pas changée! J'avais l'air tellement ridicule maintenant. « Pauvre chaton... » Je suis si misérable, je ne peux même pas regarder les garçons dans les yeux, j'ai du les blesser en y réfléchissant... désolé. Je relevais doucement la tête, les larmes coulaient le long de ma joue. « Arrête de te lamenter sur ton sort ! » C'est vrai, je ne dois pas me laisser abattre, même si les filles de ma classe me déteste, je dois continuer d'avancer...
J'essuyais les gouttes qui tombaient sur le sol à l'aide de mes doigts, avant de retourner en direction de la salle de sport, le temps que je me change. Aie... le professeur allait me passer un savon quand il va me voir. Je soupirais, je n'ai plus rien à perdre de toute manière. Le couloir était vide, sans un bruit, il faisait beau dehors, je voyais le ciel bleuté à travers les fenêtre. Ludex était un peu exclu du reste du monde, mais nous avions un magnifique paysage. En étant ici, j'avais le sentiment de n'être pas à ma place, comme si.... « Tu étais arrivée dans un nouveau monde » En outre, c'est cela. Un monde comme celui de l'héroine à qui on me compare la plupart du temps. "Alice au pays des merveilles". En y repensant, mis à part le physique, ses aventures n'ont pas toujours été rose à elle aussi... je divague, je suis trop grande pour me comparer à un conte de fée. Je baissais la tête, ne faisant pas attention ou j'allais avant de subitement me cogner dans quelque chose, me faisant reculer de quelques pas. Frottant doucement ma chevelure blonde, je relevais le regard avant d'atteindre le visage des garçons qui me suivait depuis tout à l'heure. Leurs sourires s'agrandissait en me voyant, seule...
L'un deux vint à ma rencontre, plantant son regard bleuté dans le mien, le sourire au bout des lèvres, un sourire qui ne prévoyait rien de bon...

« Ben alors? La poupée essai de fuir? Tu ne voulais pas rester en notre compagnie? »

Je tremblais, ne disant rien, j'avais si peur... il prit mon menton, le relevant vers son visage, j'entendais les rires de ses amis derrière lui, me fixant avec envie tel un petit oiseau piégé. « Défend toi Alice! » Je sentais le souffle du garçon se rapprocher de mes lèvres, tétanisée je fermais les yeux avant de sentit une force capable de tout repousser. Je giflais le garçon en face de moi, d'une seule main. C'était la première fois que je frappais quelqu'un. La joue rouge, le garçon me regarda avec un regard noir avant de me prendre le bras et de le serrer fortement ce qui m'arracha un cri de couleur. Sous la peur je réussit à le mordre avant de courir à toute allure, ses amis me suivirent à toute allure après moi. Il me fallait un endroit ou me cacher et vite! A travers toutes les salles, je vis la bibliothèque qui était ouverte, je me faufilais à l'intérieur... en tenue de sport. Tout les regards se tournèrent vers moi, j'avais quelques gouttes de sueur qui perlaient sur mon visage, et la peur y était sans doute accroché. Je ne prit pas la peine de réfléchir et j'allais vite me cacher à travers les étagères. La salle était grande, ils ne me trouveraient sans doute pas. « Pour un temps, tu l'a mordu jusqu'au sang... » Je ravalais ma salive, je n'allais peut être pas m'en sortir cette fois. Je marchais rapidement à travers les étagères remplies de livres en tout genre, le coeur battant à travers la poitrine, le souffle court. Quelque chose vint frapper ma curiosité, une silhouette, fine et une tête rousse. Je la connaissais, elle était surveillante ici, Théa... et sa chouette d'ailleurs! Les larmes au yeux je vint m'agripper derrière elle, l’enlaçant en tremblant légèrement, je voulais tant qu'elle m'aide. Soudainement j'entendis les autres garçons m'interpeller.

« Eh la garce, tu croyais vraiment qu'on te trouverait pas ici?! » Avait crié le garçon au yeux bleus.

J'ai si peur...



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Téa Cohen
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MessageSujet: Re: Le silence est d'or [Libre]   Le silence est d'or [Libre] EmptyDim 18 Nov - 11:24

    Téa pouvait rester des heures à lire, dans cet endroit. Cet endroit où elle était venue se réfugier de nombreuses fois, quand son travail le lui permettait. Il s'agissait là des seuls excès qu'elle se permettait pendant ces journées en tant que surveillante.
    La jeune rouquine espérait que ses mots suffiraient parfois à faire changer les choses. Pourtant, elle devait avoir recours quelques fois à la violence, pour calmer les élèves. Elle ignore encore pourquoi, mais dans cette école, c'est comme si les élèves étaient plus impulsifs qu'à l'accoutumée.
    Au fond d'elle, elle savait parfaitement qu'elle aurait besoin d'un échappatoire, pour penser à autre chose bien qu'elle ait une maîtrise d'elle-même impressionnante. Il fallait qu'elle se change les idées. C'est ce qu'elle faisait, actuellement. Elle fuyait le bruit et les élèves nombreux afin de s'isoler, pour se détendre.
    Secrètement, peut-être avait-elle peur d'eux...

    Tout à coup, Téa fut sortie de ses pensées. Quelqu'un venait de s'agripper à elle. Elle leva les yeux et émet un hochement de tête de surprise. Sans tourner celle-ci, elle descendit juste le regard. Ce doux parfum de vanille, elle le reconnaissait partout, où qu'elle aille. Ses longues boucles blondes cachaient son visage sanglotant. Alice. Que t'avait-on encore fait...


    "Eh la garce, tu croyais vraiment qu'on te trouverait pas ici ?"

    Le regard de la jeune surveillante pivota alors sur sa gauche. Se trouvaient là cinq jeunes hommes. Il n'était pas bien difficile de savoir le fond de leurs pensées.
    Elle ferma délicatement son livre avant de le poser sur le bureau. Eve avait ouvert les yeux. Mais Téa ne lui proposa pas de monter sur son bras, pas cette fois. Lors de règlements de compte, elle préfère l'en éjecter, au risque de la blesser.
    De sa main droite, elle caressa le sommet de la tête d'Alice, afin de la rassurer. Tout allait bien se passer.

    Elle finit par se lever, et faire face au groupe de cinq garçons.


    Deux d'entre eux avalèrent leur salive. Téa avait déjà eu affaire à eux auparavant. Elle n'aimait revoir en face d'elle deux fois la même tête. A ses yeux, cela signifiait qu'il s'agissait de personnes têtues, qui aimaient presque avoir des problèmes. La jeune rousse ne manqua pas de les fixer de son regard perçant.
    Les deux jeunes garçons en question finirent par reculer avant de prendre la poudre d'escampette.


    "Bon nous on vous laisse! On a pas envie de se frotter à elle une fois de plus!"

    "Hein ?! Vous êtes sérieux ?!"


    Mais quand les trois autres s'étaient retournés, leurs soit-disant "amis" étaient déjà bien loin.
    Téa en profita pour se rapprocher d'un brun, aux yeux bleus. Quand il se retourna, il fut on ne peut plus surpris d'avoir le visage de la surveillante à quelques centimètres du sien. Il sembla alors paniqué quelques instants. Tentant de se reprendre, il s'apprêtait maintenant à lui donner un coup de poing. Il était trop tard..
    Téa était déjà au sol, fit glisser sa jambe au niveau de ses pieds afin de lui faire une balayette. Ses longues couettes semblaient alors voler dans tous les sens, sans qu'elle s'en préoccupe. Une fois tombé à terre, les deux autres furent hésitants.
    L'un d'eux osa porter le regard sur Alice.


    "On t'aura, sale péta..."

    Sans aucun regret, Téa lui balança de façon élégante son pied dans la figure. La jeune fille n'aimait pas se salir les mains, elle s'était donc spécialisée dans le combat corps à corps, avec ses jambes.
    Elle n'aimait pas les propos vulgaires, et encore moins quand ils étaient dirigés vers ceux qu'elle apprécie.
    Deux à terre, il n'en restait qu'un, tout tremblant. Téa ne le frappa pas, il n'avait encore rien dit ou fait, il ne fallait donc pas gaspiller son énergie. Elle se contenta de tirer le col de son uniforme avant d'approcher ses lèvres de son oreille.


    "Je vous interdis de vous approcher d'elle, encore une fois, une seule."

    Elle ne prononça pas de menace. Elle se contenta de plonger son regard vert inquiétant dans celui du jeune homme en face d'elle.
    Ce dernier se laissa alors tomber par terre, paniqué.
    Il finit par se décider à prendre ses copains sur ses épaules, qui boitaient légèrement avant de sortir de la bibliothèque.

    Sans s'y attarder, Téa retourna en direction de la jeune fille. Elle fit tout d'abord monter Eve sur son épaule, avant de sortir un mouchoir de la poche de sa veste pour le tendre à Alice, afin qu'elle sèche ses larmes
    .

    "Tiens."

    Elle ne la prit pas dans ses bras, comme toute autre amie le ferait. Car Téa n'était pas son amie. Elle la protégeait juste. Elle faisait là son travail. Bien qu'elle surveille Alice d'assez près, étant donné qu'elle a des problèmes depuis son arrivée ici. Téa tient à elle, mais à sa façon.

    Elle prit par la suite sans même lui demander, sa main. Elle la tira, et marcha en direction du bureau d'accueil. Là, elle se mit face à la bibliothécaire, puis tourna la tête vers la jeune fille blonde.


    "Excuse-toi pour le bruit que tu as fait" lui dit-elle d'un ton sec, mais non agressif

    Téa respectait trop ce lieu pour rester indifférente. Elle ne voulait pas vexer Alice, juste lui faire comprendre que ce qu'elle avait fait, était mal élevé. Certes, c'était pire ce que les garçons qui lui couraient après avaient en tête, mais il fallait savoir faire la part des choses.
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Alice E. Hamlet
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MessageSujet: Re: Le silence est d'or [Libre]   Le silence est d'or [Libre] EmptyDim 18 Nov - 13:55




I'm sorry, i'm just stupid
« Le silence est d'or »ft Théa ♥




« Je m'excuse, je n'ai pas pu me défendre toute seule...»

J[/size]e me sens si lâche, à cet instant, quand j'ai enlacée Théa... c'est comme si mon coeur allait exploser, je suis si faible, je ne peut pas me défendre toute seule et je suis obligée d'aller demander de l'aide pour qu'on s'occupe de mes problèmes que je ne peux résoudre toute seule. Suis-je aussi misérable que ça? J'ai toujours été protégée depuis mon enfance à cause de ma santé fragilisée, j'ai toujours été dorlotée et chouchoutée. Depuis que je suis ici, je dois faire face à de nombreux problèmes, seule... je n'ai jamais demandé à être ici, je hais cet endroit, il me terrorise. Quand j'ai demander de l'aide à Théa, je me suis revue quelques années avant, faisant le même geste d'affection à ma mère. « Qui n'est plus... » Oui, depuis je me parle à moi même comme je le fais, avant, quand ma mère était encore vivante, je pouvais être heureuse, malgré que je n'avais pas beaucoup d'amis à l'école, à cette époque... cela m'était égal, du moment que j'avais l'amour de mes parents. Quand elle est morte, je n'avais plus personne, mon père, malgré l'amour qu'il me portait était désemparé, ne pouvant presque plus faire ses chocolats que j'aimais tant. Alors, je me suis fait un ami imaginaire. Mais pas comme toutes les autres enfants qui imaginent que cette personne leur parle en jouant avec eux. Non, mon ami imaginaire est une autre partie de moi que je me suis crée. La partie forte qui réside au plus profond de mon coeur, celle qui me guide à travers les épreuves difficiles que j'ai du rencontrer depuis. « Tu t'es construit une carapace imaginaire. » Oui, pour me protéger. C'est tout cela que j'ai ressentit en enlaçant la surveillante, où je me suis rendue compte à quel point mon cas était désespérant. « Tu n'a pas faiblit pour autant. » Peut être, mais c'est lâche. Je souris, un sourire faible mais qui me montrait à quel point j'avais tout de même survécu malgré tout. Revenu à mon problème, je l'avais presque oubliée. Thé avait l'air surprise de me voir, les larmes au yeux. Elle se leva, posant sa main sur le haut de ma tête, montrant qu'elle allait m'aider à réglé ce problème. Je restais là, à la regarder de mes grand yeux verts. Elle s’avança vers eux, le regard menaçant. Étrangement, deux d'entre eux avait l'air mal à l'aise de voir le visage de la surveillante, ils avaient peur? « Elle est si forte. » J'hôchais la tête, c'est vrai, elle avait cet aura qui pouvait montrer à toutes les personnes à qui elle faisait face qu'elle avait la détermination pour les repousser. Incroyable... d'un côté, j'aimerais tant être comme elle. Non, j'aimerais être comme elle. Ces deux garçons écarquillèrent les yeux avant de prendre la poudre d'escampette. J'étais surprise, en même temps Thé était une surveillante et une adulte, normal qu'ils n'est pas envie d'avoir plus d'ennuis. Sous la fuite, le chef au yeux bleus les regarda avec un regard sombre, leur demandant si ils étaient vraiment sérieux de fuir alors qu'elle n'avait encore rien fait. Ils étaient encore trois, fixant de leur yeux meurtrier la rousse qui elle, s’avança vers celui que j'avais mordu à la main. Elle était à quelques centimètres de lui, le regardant dans les yeux ce qui avait l'air de le rendre mal à l'aise, il voulut la frapper à ce moment là j’émis un petit cri de surprise. Sans m'en rendre compte, nous avions un public qui entourait la surveillante et les trois garçons, tous chuchotait et se demandait ce qu'il se passait. « Tu vas avoir des problèmes si tout se finit de cette façon, et la surveillante aussi. » Je ravalais ma salive, j’espérais bien que non, la bibliothécaire donnait vraiment la chair de poule, presque autant que la directrice en personne. Seulement, j'avais beau regarder de tout les côtés de la salle, je ne la voyais pas ce qui me fis pousser un soupir de soulagement. Je regardais toujours la scène malgré ces pensées qui me travaillaient, à ma grande surprise elle avait esquiver le coup avec facilité, elle s'étais accroupie sur le sol afin d'esquiver le coup et lui donna un coup de pied dans la jambe, de sorte à ce qu'il tombe sur le sol ce qui fonctionna parfaitement. A ce geste, ses amis me regardèrent avec un regard noir, me montrant du doigt ce qui fit battra soudainement ma poitrine sous le stress.

"On t'aura, sale péta..."

Le garçon qui m'avait dit cela, se prit un coup de pied de la part de la surveillante avant qu'il n'eu le temps de finir sa phrase, même si je l'avais bien deviner. Je reculais légèrement, je n'étais qu'à quelques mètres après tout. Ce dernier se fit propulser un peu plus loin dans le fond de la pièce, se cognant contre une des étagères de la bibliothèque. Il y eu un grand bruit dans la pièce, tout le monde sifflait et criait dans tout les sens, je rougissais, je cause vraiment des problèmes...
Le dernier encore debout tremblait légèrement, Thé s'occupa de lui, le prenant par le col avant de lui susurrer quelques chose à l'oreille, ce que je n'entendis pas à cause du brouhaha de la salle. Le garçon en question tomba sur le sol, apeuré avant de se ressaisir et de prendre ses amis à l'aide de ses épaules. Il me lança un regard meurtrier juste avant de quitter la pièce. Ce genre de regard qui veut clairement te dire. " On se reverra et tu va y passer la prochaine fois. " Je déglutis, le pire de tous était qu'ils étaient dans la même classe que moi. Un frisson parcourra ma colonne vertébral. Il fallait que je redoute de prudence désormais. Je n'avais pas remarqué que je pleurais toujours malgré tout, il y avait du s'écouler cinq minutes mais sous la peur je n'avais pas arrêté de pleurer malgré tout. Tout le monde nous regardait toujours, se demandant ce qu'il allait se passer ensuite. Je voyais des élèves me lancer à moi et à la surveillante, des regard interrogateurs. Thé revint vers moi, me donnant un mouchoir du fond de sa poche.

« Tiens »

Je le pris doucement, le posant sur mes yeux afin de sécher mes larmes. Tout le monde continuait de chuchoter, décidément, ils n'avaient pas l'air de vouloir retourner à leur travail. Elle remarqua sans doute que tout les yeux étaient rivés sur nous et elle me prit la main, m'emmenant dans le bureau d'acceuil. Aie..« Mademoiselle la bibliothèque binoclard » Je vais mourir. J'arrivais près de la vielle femme qui serrait les poings en me regardant avec son air de sorcière. J'ai tellement peur d'elle... Théa me regarda avant de fixer la bibliothécaire.

"Excuse-toi pour le bruit que tu as fait"

Je baissais la tête, avant de courber mon corps vers l'avant. C'est vrai, tout cela était de ma faute et je prendrais le temps de remercier Théa pour tout cela. Je suis vraiment une fauteuse de trouble, et maintenant la bibliotéhéquaire m'a sans doute dans le collimateur, vu son air énervé.

« Je m'excuse pour tout cela. »Dis-je d'une voix faible et innocente.

Je relevais mes yeux troublés par l'appréhension vers la vielle dame, elle soupira et me fit un signe de la main pour me dire de partir ainsi que Théa. Nous nous retirions donc, marchant à travers la bibliothèque, nous revenions vers le point de départ, là ou la rousse lisait tranquillement son livre avant que je la dérange, sa chouette était toujours là, nous fixant à tour de rôle. Doucement, je m'approchais d'elle, lui caressant la tête avec un sourire angélique. A ce moment, je me retournais vers ma sauveuse avec un sourire plus triste et renfermée.

« Je m'excuse auprès de toi aussi... et je te remercie de m'avoir sauvée. » Dis-je en passant une mèche blonde de mes cheveux derrière mon oreille, d'une manière timide.

Cette femme était forte, tout le monde la respectait, elle était un model et j'étais tellement fière de l'avoir rencontrée malgré que je sois une trouble fête. « Un jour, tu pourrais devenir comme elle. »
Impossible, nous sommes tellement différentes...






Dernière édition par Alice E. Hamlet le Dim 18 Nov - 22:33, édité 3 fois
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Téa Cohen
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MessageSujet: Re: Le silence est d'or [Libre]   Le silence est d'or [Libre] EmptyDim 18 Nov - 21:37